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Prêt immo : l’importance de l’assurance emprunteur

Par Jean , le 21 février 2018 — 2 minutes de lecture

L'assurance de prêt n'est pas obligatoire en France. Néanmoins, la plupart des banques prêteuses demandent ce type de protection à leur emprunteur. Il faut dire que cette couverture est un bon moyen de se protéger pour ces organismes, zoom sur cette assurance quasiment indispensable.

Assurance de prêt : une protection essentielle

Lors de la souscription d'un prêt immobilier, la question de l'assurance de prêt doit se poser. D'ailleurs, nombreux sont les prêteurs à exiger cette assurance et ils sont dans leur bon droit de le faire surtout pour certaines garanties. Il faut savoir que c'est un bon moyen pour eux de se prémunir des probables événements de la vie. L'assurance de prêt intervient pour couvrir les remboursements du prêteur s'il n'est plus capable de répondre à ses mensualités. C’est notamment le cas dans une situation de perte d'emploi, d'invalidité ou tout simplement lors d'un décès.

Le budget d'une assurance emprunteur n'est pas à négliger lorsque l'individu souhaite calculer ses mensualités. Il faut savoir que les banques réalisent une marge importante sur ce produit pouvant vite chiffrer. Il est alors conseillé de comparer les différentes assurances de prêt du marché afin de choisir celle qui correspond le plus à son budget. Un emprunteur est tout à fait en droit de souscrire ce type d'assurance auprès d'un organisme autre que la banque prêteuse. Néanmoins, pour rendre cela possible, la nouvelle offre doit proposer des conditions équivalentes à celles proposées par la banque.

La délégation d'assurance permet de faire jouer la concurrence

Cette initiative s'appelle la « délégation d'assurance emprunteur ». Souvent, cela permet d'économiser sur son contrat et sur les offres de groupe du banquier. Les lois Lagarde et Hamon ont notamment participé à cette ouverture du marché mais il faut savoir que de nombreux emprunteurs préfèrent opter pour l'offre de la banque par souci de simplicité. Pour les banquiers, cette délégation est devenue une véritable épine dans le pied et une fuite de chiffres.